Entre nous ... et les autres ! » Horizons http://entre-nous-et-les-autres.fr Un site utilisant WordPress Sat, 26 Oct 2019 04:59:45 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.5.1 Orléans http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=7281 http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=7281#comments Fri, 01 Sep 2017 04:38:04 +0000 cendre http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=7281 Il est des villes qui gagnent à être connues. Comme Orléans par exemple, classée Ville d’art et d’histoire !

J’ai fait le tour de la ville à pied avec une amie et franchement entre les arcades, les belles boutiques, les librairies magnifiquement grandes, les grandes enseignes en périphérie … et la cathédrale !

 

 

 

 

 

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La cathédrale Sainte-Croix est une cathédrale catholique romaine de type gothique, dédiée à la Sainte Croix.

La première église est édifiée vers 330 dans l’angle nord-est de la ville fortifiée. Pillée par les Normands en 865, les rois carolingiens la reconstruise en 883. En 989, un incendie détruit une partie de la ville, y compris Sainte Croix.

Au XIe siècle, l’église cathédrale Saint-Étienne devient trop exiguë pour rester la principale église du diocèse d’Orléans. L’église Sainte-Croix est alors élevée au rang de cathédrale. Les bâtiments du chapitre sont regroupés au sud et à l’est de la cathédrale actuelle.

L’évêque Arnoul II entreprend la reconstruction de l’église afin de doter Orléans d’une cathédrale digne de son rang. Cet édifice roman, achevé au XIIe siècle, est une vaste cathédrale avec un déambulatoire agrémenté d’alvéoles, et une belle façade appuyée par deux tours. Mais, construite sans doute trop rapidement, elle menace de devenir ruine au bout de 200 ans et s’effondre en partie en 1227.

En 1278, l’évêque Robert de Courtenay, décide, au lieu de restaurer l’édifice en ruine, d’édifier une autre église dans le style nouveau fleurissant alors en France. Mais contraint de suivre le roi saint Louis en Terre Sainte, il lègue le soin de poursuivre et d’achever les travaux à son ami l’évêque Gilles Pasté, son successeur. Celui-ci pose la première pierre du nouvel édifice gothique le 11 septembre 1288. Comme le veut l’usage, c’est par le choeur que les travaux commenceront, pour finir par la nef. Les anciennes tours romanes de la façade occidentale, ainsi que les travées de la nef non ruinées, seront conservées.

La cathédrale survit à la Guerre de Cent Ans, y compris le siège d’Orléans levé grâce à Jeanne d’Arc le 8 mai 1429.

En 1567, débute la deuxième guerre de religion et Orléans, plus qu’à moitié acquise à leur cause, passe aux mains des protestants qui s’acharnent bientôt sur les églises. Le Prince de Condé, à la tête des protestants, fait murer les ouvertures de la cathédrale pour éviter de nouveaux saccages. Cependant, un petit groupe de huguenots fanatiques, déçus de voir Condé prêt à traiter avec les catholiques, s’introduit dans la cathédrale dans la nuit du 23 au 24 mars 1568 et fait sauter les quatre piliers de la croisée des transepts. Les piliers s’effondrent, entraînant le clocher, la sphère de cuivre le surmontant, les voûtes du chœur, et la nef. Seules restent intactes les chapelles absidiales rayonnant autour du chœur, ainsi que les deux premières travées de la grande nef. Des travaux de déblaiement et d’aménagement provisoires seront effectués rapidement.

Le 2 juillet 1598, le roi Henri IV revient de Bretagne, après avoir signé l’Edit de Nantes qui va mettre fin aux guerres de religion. À Orléans, il promet de lancer, aux frais de l’État, la reconstruction de la cathédrale. Il scelle la première pierre le 18 avril 1601. Une plaque est alors apposée sur un des piliers subsistants. Le chœur est terminé en 1623. En 1627, on jette les fondations du transept qui sera achevé en 1636. Le transept nord est achevé en 1643, et le transept sud en 1690. La marque du Roi Soleil apparaît en introduisant une part de classicisme dans l’édifice de style gothique flamboyant. Son portrait et sa devise Nec pluribus impar figurent également, avec la date d’achèvement de 1679, au centre de la rosace située au-dessus du portail du transept sud. La devise peut se traduire par : « Il suffirait à [gouverner] plusieurs [royaumes] ».

L’architecte Etienne Martellange y œuvre au XVIIe siècle, succédé au XVIIIe siècle par Jacques Gabriel qui crée les stalles et la clôture du chœur.

En 1739, commence l’édification du portail occidental surmonté des deux tours, prolongement de la grande nef. La vieille façade romane, qui a survécu à toutes les destructions est démolie. La façade, jusqu’à la base des tours, est terminée en 1773. Les deux premiers étages des tours sont construits durant les dix années suivantes, alors qu’il faut renforcer le portail qui menace de s’effondrer.

La Révolution suspend les travaux, il ne manque à l’édifice gothique que ses deux tours.

On ne reprend les travaux qu’en 1817. Le roi Charles X inaugure l’achèvement des travaux le 8 mai 1829, pour le 400e anniversaire de la levée du siège des Anglais, par Jeanne d’Arc et son armée : un perron monumental prend place devant la cathédrale, parallèlement à la percée de la nouvelle rue Jeanne d’Arc et à la création du grand parvis de la cathédrale.

Depuis son achèvement en 1829, la cathédrale a connu les affres du temps et des guerres.

Le clocher, qui s’inclinait de façon inquiétante, est détruit en 1854, puis reconstruit et inauguré en 1858.

Les vitraux du chœur (œuvre de Lobin) sont installés en 1859.

En 1940, pendant l’avancée allemande, une partie du centre ancien d’Orléans est ravagée par les bombes et des obus allemands. La cathédrale est également touchée, mais les dégâts restent mineurs, de même qu’en 1944. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les travaux de restauration se succèdent afin de redonner à l’édifice sa splendeur passée. Cependant, les affres de la guerre ne sont pas toutes réparées : par exemple, l’accès aux deux tours est interdit au public, car non réparé depuis 1940 ; à la suite du bombardement de mai 1944, le bourdon, cloche la plus grave (et donc la plus grosse) s’était trouvé finalement fêlée (en 1971). Devenue donc inutilisable, elle n’a été refondue et réinstallée qu’en 2012.

Que de tribulations tout au long de sa vie … A visiter ABSOLUMENT !

 

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Nevers http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=7198 http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=7198#comments Sat, 05 Aug 2017 04:51:24 +0000 cendre http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=7198 En visite à Nevers pour les 30 ans d’une amie, j’ai pris le temps de faire un tour à pied dans le centre ville. C’est vraiment une très belle ville, et tellement ancienne, avec une histoire si riche …

Deux magnifiques bâtisses qui valent le détour : l’église Saint-Etienne et la cathédrale Saint-Cyr Sainte Julitte.

 

La cathédrale romane Saint-Cyr Sainte Julitte a été construite dans la première moitié du XIème siècle et particularité, elle est tournée vers l’ouest. Elle a été reconstruite en grande partie au début du XIIIème siècle.

 

 

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L’église Saint-Etienne est également un édifice roman de la fin du XIème siècle n’a pas subi d’altération majeure.

 

 

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Faites un détour, ça vaut le coup !

 

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Le puy-de-Dôme (1 465 m) http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=6176 http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=6176#comments Fri, 04 Nov 2016 05:09:27 +0000 cendre http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=6176 Le plus connu des volcans d’Auvergne et facilement reconnaissable par sa station météorologique et ses antennes pour la télévision et l’armée. Le Puy de Dôme est un volcan endormi de la Chaîne des Puys, qui se trouve à 15 kilomètres de Clermont-Ferrand. Sa dernière éruption date de 5 760 av. JC.

Il offre à ses visiteurs un panorama à couper le souffle sur 360°.

 

 

 

 

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Et en cette saison, encore, on peut admirer les parapentes. Un spectacle magnifique.

 

 

 

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En cours de restauration, le Temple de Mercure, temple gallo-romain datant du II siècle.

A VOIR ABSOLUMENT, pas d’inquiétude, un train à crémaillère vous emmènera jusqu’au sommet sans vous épuiser dans la montée !

 

 

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Au sud, sud de l’Indre, à l’entrée de la Creuse … http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=5954 http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=5954#comments Fri, 02 Sep 2016 08:09:04 +0000 cendre http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=5954 Qui a dit qu’en France, il n’y a rien à voir ? Rien à visiter ? Pas la peine d’aller bien loin pour rencontrer le passé …

Un petit périple au lac de Chambon pour un déjeuner au bord de l’eau bien sympathique à Fougères plage.

Puis sous un soleil de plomb, direction Crozant et ses ruines. Zut, plus de place sur le bateau pour faire une petite croisière en descendant la Creuse, même les canoë kayak ont été pris d’assaut … Pas grave, revenons sur les ruines.

 

 

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Un rôle historique primordial. Sa fondation remonterait à des temps très très anciens, l’existence d’un castrum est prouvée avant l’an 1000. Juste entre la Creuse et la Sédelle : un promontoire rocheux long de 600 mètres et large de 200 mètres, cerné par les gorges, est une défense naturelle remarquable. Au 13ème siècle, le château primitif est transformé en une forteresse digne de ce nom par Hugues X de Lusignan, adversaire de Blanche de Castille et de Louis IX. De la famille de Bourbon, puis la Couronne de France sous François 1er, Crozant est en partie détruit pendant les guerres de religion. En 1606, un tremblement de terre l’achève. Il reste peu de chose mais le site est splendide et convoité par de très nombreux peintres.

Pour se remettre de ses émotions et de la forte chaleur, une petite descente au bord de la Sédelle à la rencontre d’écrevisses. Que l’eau fraiche de la rivière est salvatrice pour les pieds !

Un petit détour avant de rentrer par Saint-Benoît-du-Sault, classé parmi les plus beaux villages de France. Un promontoire rocheux surplombant la vallée du Portefeuille. Des ruelles pavées tortueuses (des chaussures plates sont idéales pour vous mesdames !), une église romane du 11ème siècle, un enclos bénédictin, des paysages à couper le souffle … Sublime !

 

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La Brenne dans tous ses états http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=5934 http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=5934#comments Fri, 26 Aug 2016 08:28:00 +0000 cendre http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=5934 La Brenne, un nom qui fait rêver … qui me fait rêver ! J’y suis allée et voici …

Sur le GPS, vous mettez la direction de Rosnay et vous vous laissez porter. Puis, vous suivez la flèche « Maison de la Nature ». Et là, c’est un autre monde qui vous tend les bras à St Michel en Brenne. Deux observatoires sont à disposition : le grand et le petit !

Commençons par le grand, à quelques mètres de la maison de la nature. Pour s’y diriger, vous avez d’ores et déjà rendez-vous avec la grenouille et son nénuphar !

 

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Mais, l’étang Cistude offre d’autres surprises :

Le bihoreau gris (jeune)

 

 

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Le crabier chevelu, le héron garde-bœufs, le héron cendré, le grèbe huppé, l’aigrette garzette, la grande aigrette :

 

 

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Et encore, ce n’est pas la meilleure saison !!!

Au petit observatoire, parmi guifette moustac et foulque macroule, une pépite :

Le héron pourpré :

 

 

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Pour clore le spectacle, le cormoran :

 

 

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A VOIR ABSOLUMENT, en revanche, soyez équipé de jumelles, a minima. J’ai eu l’énorme chance d’y aller avec des amis (MERCI !) avec jumelles de compétition, lunettes spécifiques pour observer les oiseaux et appareils photos digne de ce nom grâce auquel je peux partager ces magnifiques clichés.

 

 

 

 

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Harmonie Bio’té http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=5065 http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=5065#comments Sat, 21 Nov 2015 06:24:41 +0000 cendre http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=5065 Un peu de douceur dans un monde de brut ? C’est le week-end, profitez-en … Allez chez Harmonie Bio’té !

Bio’té c’est un institut de beauté dans le 13ème arrondissement de Paris. La boutique ne paie pas de mine mais l’accueil est chaleureux et l’esthéticienne a beaucoup d’humour et ses doigts agiles font des miracles !

J’y suis allée et j’y retournerai !

Harmonie Bio’té

5 rue du Tage
75013 Paris
Tél : 01 45 65 20 97
E-mail : contact@harmonie-biote.com

 

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Château de Bouges http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=4812 http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=4812#comments Fri, 11 Sep 2015 06:38:20 +0000 cendre http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=4812 Le château de Bouges, petite bâtisse de Bouges-le-Château dans l’Indre.

De Claude Charles François Leblanc de Marnaval, maître de forges et directeur de la Manufacture royale de draps de Châteauroux en 1765 à Henri Viguier, propriétaire du Bazar de l’Hôtel de Ville de Paris (BHV pour ceux qui connaissant) en 1917, le château a connu de nombreux propriétaires. Mais c’est certainement le dernier qui lui a apporté toute sa splendeur intérieure que l’on visite actuellement.

On passe dans presque toutes les pièces qui sont toutes plus belles les unes que les autres et la guide est formidable.

Mieux qu’un long discours, quelques photos :

 

 

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Et le jardin … magnifico !!!

 

 

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Le Domaine de George Sand http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=4778 http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=4778#comments Fri, 04 Sep 2015 08:59:25 +0000 cendre http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=4778 Il est des endroits magiques. Le Domaine de George Sand (1804-1876) appartient à ces endroits.

Cela faisait une éternité que je souhaitais y aller. Et là, je me suis décidée. Et franchement, l’année prochaine j’irai au moment du festival de Chopin.

La demeure, située à Nohant-Vic, dans l’Indre, date du XVIIIè siècle. La petite-fille de l’écrivain, Aurore Lauth-Sand, faute d’héritiers, a fait une donation à l’Etat en 1952. Son parc de 6 hectares est classé jardin remarquable (et c’est vrai !).

Aurore Dupin (future George Sand), petite-fille de Marie-Aurore de saxe, vient pour la première fois à Nohant-Vic  à l’âge de 4 ans. Mais cette année-là est marquée par deux drames : la mort accidentelle de son père suite à une chute de cheval et celle de son petit frère.

Aurore hérite de ce domaine à la mort de sa grand-mère en 1821. Elle en cessera de faire des aller retours toute sa vie jusqu’à y vivre définitivement en 1853.

Elle se marie jeune, a deux enfants (1 garçon, 1 fille), puis divorce et c’est grâce à son amant Jules Sandeau qu’elle débute à quatre mains et trouve son pseudonyme.

Ensuite, elle côtoie les grands de ce monde : écrivains, musiciens, peintres … Dans sa vie se succèdent Alfred de Musset et une grande histoire d’amour avec Frédéric Chopin qui a composé la plupart de son œuvre à Nohant-Vic.

Très proche de son fils Maurice, artiste comme elle, elle construit un théâtre de marionnettes à l’intérieur de la maison dès 1847. De nombreuses représentations auront lieu.

Dans la salle à manger sont venus dîner : Franz Liszt, Honoré de Balzac, Alexandre Dumas fils, Gustave Flaubert, Eugène Delacroix, …

George Sand s’éteint dans sa maison et repose dans le cimetière familial du domaine à l’ombre d’un if centenaire.

Pour vous faire rêver …

 

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Fêtes Franco Ecossaises à Aubigny-sur-Nère http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=4580 http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=4580#comments Fri, 17 Jul 2015 10:17:02 +0000 cendre http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=4580 Aubigny-sur-Nère, un enchantement. Mais un peu d’histoire pour comprendre pourquoi des fêtes franco-écossaises au centre de la terre de France !

Au Moyen-Age, la terre d’Aubigny est la propriété des moines du chapitre de Tours. Rencontrant de sérieuses difficultés face aux seigneurs féodaux des alentours, ils demandent l’aide des rois capétiens, Louis VII puis Philippe Auguste qui annexe la ville en 1189 au domaine royal. Grâce à lui, la cité est organisée autour de l’église et entourée de remparts. Mais la guerre de cent ans éclate et le futur roi de France, réfugié à Bourges, fait appel à l’Ecosse pour « bouter l’Anglais hors de France » en vertu de l’Auld Alliance (traité signé en 1295). Il reçoit l’aide du Connétable Jean Stuart de Darnley. En récompense de ses bons et loyaux services, il reçoit Aubigny en 1423. C’est à partir de cette date qu’Aubigny est devenu la cité des Stuarts lui donnant ses armoiries « 3 fermaillets d’or sur fond de gueule ».

Jean Stuart et tous les seigneurs de sa famille ont tenu des rôles importants dans l’histoire de France aux côtés de nos rois : Sacre de Charles VII à Reims en présence de Jeanne d’Arc, sur les champs de bataille pendant les guerres d’Italie, avec François 1er à Marignan.

Après un terrible incendie qui a ravagé la ville, les habitants ont eu recours aux bois des forêts pour la reconstruction. D’où ces magnifiques maisons à colombages. Au XVIIè siècle, sous Colbert, la ville devient Manufacture Royale.

Lorsque le dernier Stuart d’Aubigny disparaît en 1672, la ville et la terre reviennent à la couronne de France. Louis XIV va l’offrir à Louise de Keroualle, duchesse de Portsmouth et favorite du roi d’Angleterre Charles II Stuart dont elle a eu un fils titré « duc de Richmond ». A la mort du roi, la duchesse s’installe à Aubigny et se consacre à sa ville. A sa mort, en 1734, elle lègue tous ses biens à son petit-fils, le 2ème duc de Richmond, qui s’empresse de tout emporter en Angleterre. Lorsque la révolution éclate, le 4ème duc de Richmond voit tous ses biens séquestrés. Petit à petit, la ville rachète. Ainsi s’achève 4 siècles de présence écossaise et anglaise dans cette ville superbe d’Aubigny-sur-Nère.

Et c’est la raison pour laquelle chaque année, une fête franco-écossaise est organisée. Toute la ville est sous le signe des tartans et des kilts (la légende demeure intacte, je ne sais toujours pas si sous les kilts … ???). C’est l’occasion de défilés de Pipe Bands dans les rues, de campements médiévaux, de jeux de force écossais …

Un dépaysement total, une toute autre dimension.

A voir absolument, rendez-vous l’année prochaine ! Regardez ce que vous avez manqué …

 

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Parpeçay et son rendez-vous d’été http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=3491 http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=3491#comments Fri, 05 Sep 2014 09:25:16 +0000 cendre http://entre-nous-et-les-autres.fr/?p=3491 Comme chaque année, Parpeçay, village de l’Indre, organise son marché d’Art le 15 août. Et oh miracle … il a fait un temps magnifique, contre toute attente d’ailleurs !

Parpeçay, c’est le rassemblement d’artisans, tous passionnés par leur activité. C’est le rendez-vous de tous les villages alentour. Le lieu où rencontrer ses amis, échanger, trinquer, manger sur le pouce à la bonne franquette. Les élus ont fait le détour, incontournable !

C’est aussi le lieu pour faire ses courses pour les cadeaux de Noël : bijoux, vêtements, tableaux, couteaux, fayence, peinture, … De très très belles choses dans une ambiance décontractée. Un petit village avec des trésors.

Au passage, il faut absolument visiter l’église qui est de toute beauté avec ses murs et plafonds entièrement restaurés et repeints.

 

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