La Foire aux ânes | Entre nous … et les autres !

La Foire aux ânes

Anes

A la campagne, ce qu’il y a de génial c’est que chaque fois qu’une manifestation est organisée, tous les habitants des villes et villages alentours se déplacent. Et ce week-end du 30 mars, en particulier, Monsieur et Madame Sociable décident d’aller à la foire aux ânes de Poulaines.

Pour se garer, pas de soucis, on n’est pas à la Foire de Paris non plus. Et le temps est de la partie … pour une fois. Bon un blouson quand même mais pas de pluie à l’horizon. Un rapide, moyen tour de la brocante pour cette petite ville avec beaucoup de cachet mais rien de bien extraordinaire à acheter. C’est plus du « vide merdier » que du réel « vide grenier » de nos grands-parents.

En revanche, tout au bout, sur de la pelouse boueuse. Eh oui, il ne pleut peut être pas là précisément mais la veille, avant-veille et avant avant-veille … oui ! Qu’importe, madame Sociable a prévu le coup avec ses godillots qui se rapprochent plus de la chaussure orthopédique que de l’escarpin de la soirée du Nouvel An. Donc, sur la pelouse détrempée, des ânes, des ânes et encore des ânes … de toutes les espèces, de tous les âges. Il y en a bien une petite cinquantaine. Madame Sociable est au paradis. Elle tient beaucoup de Brigitte Bardot : elle adore les animaux. Ils sont attachés et attachants. Elle ne résiste pas et met un point d’honneur à tous les caresser les uns après les autres. Quelle douceur dans ce monde de brut. Tous dans leur catégorie passent un concours. Et certains petits sont à vendre. Elle aurait volontiers craqué … mais elle n’est plus toute jeune et ça vit bien 40 ans … et il faut vivre à la campagne tout le temps … et … pas possible !

Monsieur Sociable s’impatiente un tantinet : « eh, il est déjà 13h00, il faudrait peut-être songer à rentrer pour déjeuner. La mort dans l’âme, Madame suit sa moitié jusqu’à la voiture.

Arrivés à la maison, branle-bas de combat. Au menu : boudin blanc aux pommes. Monsieur épluche les pommes et hop dans la casserole. Madame déshabille le boudin et hop dans la poêle. Dix minutes plus tard … surprise ! Plus de gaz … la bombonne est vide et nous sommes …. Je vous le donne en mille : dimanche. Autrement, ce ne serait pas la vraie vie ! Mais heureusement il y a la cheminée. Vite un feu et au péril de la vie de la poêle cuisson à la préhistorique.  Délicieux …

Comme quoi, rien ne vaut un bout de bois et une étincelle !!!

Moralité de l’histoire, toujours avoir une bombonne pleine chez soi. Et c’est chose faite !

 

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