John Fante | Entre nous … et les autres !

John Fante

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Un jour,  je cherche un livre de poche à lire : pas trop gros, ni trop petit. Bon, je vais être totalement honnête. Chaque fois que je franchis le seuil d’une librairie, c’est un supplice de résister à l’envie d’acheter un livre. Sincèrement.
Donc, pour revenir au début : je cherche un livre et mon regard est attiré par la photo d’un chien avec des lunettes et je devine un bonnet, l’air pas aimable ! Le titre « Mon chien stupide » achève de me convaincre tout à fait. Quant à l’auteur John Fante, jamais entendu parler avant. C’est un romancier et scénariste américain né en 1909 à Denver dans le Colorado et décédé en 1983.

J’ai eu du mal à le commencer, à rentrer dans l’histoire comme on dit. Et puis imperceptiblement, je me suis attachée à Henry J. Molise, sa femme Harriet et leurs quatre enfants, sans oublier l’inoubliable chien Stupide qui s’est incrusté dans cette drôle de famille. J’ai beaucoup ri de bon cœur et parfois jaune aussi ! Un ton « aigre doux »  envahit le récit. Le ton est cru et les propos avant-gardistes. Je vous le conseille vivement.

Pour vous donner l’eau à la bouche, un court extrait :

« Il s’agissait bel et bien d’un chien, un très gros chien au poil fourni, marron et noir, doté d’une tête massive et d’un court museau noir aplati, une tête mélancolique à la sombre gueule d’ours. Sans le lent va-et-vient de sa vaste poitrine, on l’aurait facilement cru mort, car ses yeux obliques étaient clos. Ses babines noires tressaillaient imperceptiblement au rythme de son souffle. Il était manifestement inconscient ; la pluie trempait sa fourrure. Tandis que j’essayais de lui parler, Harriet a filé dans la maison, puis est revenue avec un parapluie. Nous nous sommes abrités dessous, puis penchés vers la bête. Harriet a caressé son museau mouillé. »

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