D’Anvers à Venise de Jean-Michel Bénier | Entre nous … et les autres !

D’Anvers à Venise de Jean-Michel Bénier

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Faire un petit tour en Europe avec Pieter Bruegel, ça vous dit ? Moi oui !

Lorsque j’ai débuté la lecture d’Anvers à Venise de Jean-Michel Bénier, je ne l’ai plus quitté ! Ce livre vous entraine entre le 16e et le 21e siècle. Vous revisitez les oeuvres monumentales d’artistes uniques à travers la vision de Pieter Bruegel.

Un conseil, munissez-vous d’une connexion internet pour visionner les tableaux des maîtres au fil des lignes.

 

 

 

Jean-Michel-Benier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Michel Bénier, 69 ans, après une formation dans l’Education NAtionale, partage sa vie entre la montagne et la mer, la peinture et l’écriture, et expose entre la Suisse, la Californie et la France.

« En 2007, dans le train qui me conduisait dans le Nord de la Finlande via Hambourg, Copenhague et Stockholm, je m’étais dit en regardant défiler les paysages qu’il serait intéressant de mener un travail pictural sur cette Europe si mal aimée, si difficile à constituer, si lente à s’affirmer. Un voyage transeuropéen, à pied, en train, et en automobile (le moins possible) pour voir, écouter et tenter de dire par la peinture et les mots, les particularités de cette partie du monde.
Consulter la mémoire des chemins.
Depuis quelques mois je ressentais le besoin de travailler sur le paysage, genre délaissé en ce début de siècle, alors que la nature n’a jamais été aussi menacée dans sa diversité.
L’idée s’est précisée. Il me fallait trouver un point de départ, une direction, et un guide.
Artistes, écrivains, musiciens, artisans anonymes, maçons, tailleurs de pierre, orfèvres, ébénistes, verriers, beaucoup ont traversé les Alpes. Des noms prestigieux hantent la mémoire des chemins ; Van Eyck, Van der Weyden, Montaigne, Léonard de Vinci, Dürer, Du Bellay, la liste est longue. Goethe, Stendhal, Sand, Musset, Dumas, et bien d’autres …
Au dix-huitième siècle, le désir de faire le célèbre « Grand Tour » a poussé nombre de jeunes européens sur les pentes escarpées du Gothard, du Brenner, du Saint Bernard ou du Mont Cenis.
Le peintre Pieter Bruegel l’Ancien a fait le voyage d’Italie au milieu du XVIe siècle. Il est parti d’Anvers. Certains de ses dessins permettent d’imaginer qu’il est allé jusqu’en Sicile. Quelque chose m’invite à croire qu’il acceptera de renouveler cette aventure.
Je suivrai donc cette vieille route. Avec en tête cette pensée de Jean Jacques Rousseau ;
« Quand on ne veut qu’arriver, on peut courir en chaise de poste, mais quand on veut voyager il faut aller à pied »"

Bonne lecture !

 

 

 

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