Berthe Morisot, le secret de la femme en noir de Dominique Bona | Entre nous … et les autres !

Berthe Morisot, le secret de la femme en noir de Dominique Bona

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Une amie m’a offert ce livre il y a quelques semaines maintenant, Berthe Morisot, le secret de la femme en noir de Dominique Bona.

Je n’en ai débuté la lecture que 15 jours plus tard, ayant démarré un autre livre. Et puis mon amie insistait, me demandait si je l’avais commencé … Alors, j’ai stoppé net celui que j’avais tout juste ouvert pour entrer dans cet univers féérique et mystérieux du monde très fermé aux femmes au 19è siècle de la peinture. Oh que mon amie avait raison d’insister. Quel délice exquis que ce livre. Je n’aime pas lire plusieurs fois un roman mais celui-ci … un jour, je le rouvrirai avec le même bonheur avec la sensation d’en apprendre encore davantage.

 

 

 

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Dominique Bona, 64 ans, est une femme de lettres française, lauréate de plusieurs prix (Interallié, Renaudot) et membre de l’Académie française depuis 2013.

Elle est agrégée de lettres modernes à la Sorbonne, assistante à France Inter et France Culture, journaliste et critique littéraire au Quotidien de Paris, puis au Figaro littéraire. Elle a écrit plusieurs ouvrages dans lesquels la condition féminine occupe une place prépondérante.

Dans une interview, elle déclare: »Comment une femme peut-elle s’exprimer elle-même alors qu’elle est souvent en butte à des difficultés qui ne sont que de l’ordre féminin, c’est-à-dire organiser sa maison, son foyer, sa famille, construire une vie parallèle à celle qui lui est ordinairement dévolue par la société ? »

Voici les premières lignes de ce roman fantastique :

« C’est une femme en noir : le chapeau, dont les rubans s’enroulent autour de son long col de cygne, et la robe à peine échancrée sur sa peau mate ont l’éclat lustré des ailes du corbeau. Le noir a coloré les yeux, sans pour autant effacer leur reflet d’or : le regard qu’ils portent sur la vie est mordoré et chaud, étranger à tout cet attirail funèbre que la femme arbore avec élégance et désinvolture. Un linge blanc transparaît sous le corsage, laissant un triangle de peau nue. Tandis que les cheveux châtains, en désordre, pleins de mèches rebelles, s’échappent du chapeau, la bouche aux lèvres charnues ébauche une petite moue, mi-câline, mi-boudeuse. Le teint doré, comme le fond des yeux, évoque le soleil, l’Espagne, on ne sait quel passé à Tolède ou à Cordoue. Sur sa poitrine, au lieu d’un bijou, elle porte un bouquet de violettes. »

 

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