Après les ténèbres de Martine Delomme | Entre nous … et les autres !

Après les ténèbres de Martine Delomme

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Dans la série une amie m’a prêté un livre, je vous présente Après les ténèbres de Martine Delomme.

Comment vous dire … Je l’ai trouvé très bien. La fin impeccable. Un style simple, clair et bien écrit. Un rythme dense et efficace évitant toute sensiblerie inutile. Tout est dit sans s’appesantir.

C’est l’histoire de Marion, jeune étudiante à Bordeaux qui effectue un stage chez un notaire près d’Avignon. C’est le coup de foudre …

 

 

 

 

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Martine Delomme, ancienne chef d’entreprise se consacre entièrement à l’écriture depuis 2011. Bravo !

« Décidément, elle s’était levée du mauvais pied ce matin. « Une journée sans », dirait Béatrice, sa fille cadette. Victoire s’était cogné le genou dans la rampe d’escalier avant de briser la bouteille de jus de fruits. A présent, elle tournait en rond. Qu’avait-elle fait du chéquier emploi service ? Elle ne se reconnaissait plus depuis qu’elle avait pris sa retraite, elle toujours si organisée, si méthodique. Elle fouilla dans le tiroir du secrétaire, passa en revue les étagères du meuble de classement et découvrit le chéquier sous un monticule de papiers. Victoire descendit dans le vestibule et fouilla le contenu de son sac. Soulagée, elle constata qu’elle n’avait pas égaré  le relevé des heures de l’aide ménagère de ses parents. Après un rapide calcul, elle remplit le chèque et l’inséra dans son portefeuille. Dix coups sonnèrent à l’horloge de la cuisine. Elle glissa sa tasse dans le lave-vaisselle, rangea le sucrier et la brique de lait. Pierre avait tout remis en ordre avant de quitter la cuisine. Sauf le lait et le sucre qu’il laissait sur la table pour un dernier café qu’il ne prenait jamais. Et cela durait ainsi depuis des décennies. Victoire ouvrit le réfrigérateur et saisit la pile de boites hermétiques soigneusement étiquetées : poulet-haricots verts, blanquette de veau-pâtes fraîches, lapin-choux de Bruxelles … Elle avait pris l’habitude de préparer les repas de ses parents deux jours à l’avance. Son père ou sa mère n’avait plus qu’à les réchauffer. Aujourd’hui, c’était le plus souvent son père qui s’y attelait. A 92 ans, il gardait une vitalité étonnante. »

 

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