Un livre poignant, surprenant, déchirant, émouvant, et au-delà ! N’oubliez pas Juste avant le bonheur d’Agnès Ledig, en tout cas, lui ne vous oubliera pas.
Tout débute en 2005 alors que le petit garçon d’Agnès Ledig, exerçant le métier de sage-femme, est atteint de leucémie, elle écrit des petits bulletins de vie à ses proches chaque dimanche. Et puis, … elle a continué à écrire, à vivre, elle le lui a promis.
Juste avant le bonheur m’a bouleversé, vraiment. Je me souviendrai longtemps de ce samedi soir, seule, dans ma petite maison du centre de la France, isolée, je tenais absolument à terminer ce livre. Je ne sais pas pourquoi, mais il fallait que ce soit ce jour-là . Ce roman est formidable de vie, d’espoir et d’amour.
Voici un extrait des premières lignes :
« Elle en a vu d’autres, Julie.
Elle aurait pu s’opposer, prendre le risque, perdre son travail, mais garder sa dignité.
Quelle dignité ?
Ca fait belle lurette que ce petit bout de femme l’a perdue. Quand c’est une question de survie, on range au placard les grands idéaux qu’on s’était fabriqués gamine. Et on encaisse, on se tait, on laisse dire, on subit.
Et puis, elle a besoin de ce boulot. Vraiment. ce connard de Chasson le sait. Directeur sans scrupules, capable de virer une caissière pour une erreur de dix euros. Alors cinquante !
Julie sait pourtant qui lui a volé ces cinquante euros, quand elle avait le dos tourné. Mais il est mal vu de dénoncer les collègues. Très mal vu. Ca vous colle une réputation sur le dos aussi solidement qu’un pou sur une tête blonde. Elle préfère éviter. »
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