Gabriele d’Anne et Claire Berest | Entre nous … et les autres !

Gabriele d’Anne et Claire Berest

gabriele

Je suis tombée sur ce livre par hasard en achetant des livres pour le calendrier de l’Avent pour ma fille. D’emblée, Gabriele d’Anne et Claire Berest m’a plu !

En septembre 1908, Gabriele Buffet a 27 ans. Elle est libre, indépendante, féministe, destinée à une carrière dans la musique, compositrice, plus exactement. Et puis un soir, son frère vient diner avec un nouvel ami : Francis Picabia, un peintre à succès et à la réputation sulfureuse. Cette rencontre va littéralement changé à jamais le cours de sa vie.

Nous partageons avec elle dix années de sa vie, incluant ses 4 grossesses et sa folle vie avec Picabia, ses amitiés incroyables avec Marcel Duchamp, Guillaume Apollinaire. Quel destin ! Merci à Anne et Claire, ses arrière petites filles !

 

 

anne_berest

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Anne Berest, 39 ans, fait des études littéraires. Elle fonde les Carnets du Rond-Point, publication du Théâtre du Rond-Point, adapte pour le théâtre avec Edouard Baer livre de Patrick Modiano Un pedigree et publie son premier roman en 2010. Elle joue la comédie pour Valérie Donzelli La guerre est déclarée et est coscénariste du téléfilm Que d’amour de Valérie Donzelli.

 

 

claire_berest

 

 

 

 

 

 

 

 

Claire Berest, 36 ans, diplômée de l’IUFM, enseigne puis démissionne et publie son premier roman en 2011.

 

« On ne la remarque pas aussitôt. Pas d’extravagance dans sa taille moyenne, ce corps pudique, ses longs cheveux châtains ajustés en chignon cloche, parure sombre et provocante jamais révélée. Le visage de Gabriele Buffet n’a rien de charmant. Il ne fait pas de caprices. Le menton, surtout, est trop grand. Le front aussi. Ses yeux disparaissent dans des fentes perpétuellement songeuses, dessinant deux traits noirs de charbon mouillé sous des sourcils forts qui obscure la couleur des iris. Cette femme, ni belle ni laide, est autre chose. Si l’on pousse la curiosité à observer cette figure banale, on sait alors que la bouche pale s’étire en deux longues ailes d’oiseau libre. Les pommettes tapant. L’ensemble est terriblement déterminé. Un air qui invite promptement à sonder le regard. A le suivre.
En 1908, Gabriele a 27 ans. Elle est partie finir ses études de musique à Berlin commencées à Paris. C’est une jeune femme indépendante. Pas de mari, pas d’enfant, pas d’attache. Elle mène une agréable vie, une vie de garçon. Elle gagne de l’argent en jouant dans des orchestres, et n’a de comptes à rendre à personne.
Avec ses nouveaux amis berlinois, Gabriele a passé les vacances en Suisse, dans un chalet d’été. Elle y fait une drôle rencontre : « A cette époque, autour de Genève, il y avait une grande quantité de petites maisonnettes louées qui recevaient des russes réfugiés. J’ai connu Lénine, car il était dans une maison voisine de la mienne. Je le voyais sortir – ça n’a pas été plus loin – si ce n’est que j’ai trouvé qu’il avait une très belle tête. »
La légende familiale dit que Gabriele a eu une aventure avec Lénine. »

 

Un destin fabuleux, à lire ABSOLUMENT !

 

Vous pouvez laisser une réponse, ou trackback depuis votre site web.


Laisser une réponse