La maîtrise parfaite des formes et des couleurs lumineuses pour égayer des murs gris. Des réflexions sur la vie qui parfois sonnent justes.
Je vous laisse découvrir un petit échantillon de ma ballade dominicale sous un soleil automnal bienveillant.
Pour tous ceux qui recherchent un peu de luminosité créative, ce film est pour vous …

Pour vous y rendre, c’est métro Belleville, rue Denoyez à Paris 10^ème !

Un peu d’histoire pour le fun.

Tout a commencé pour la conservation des orangers avec l’apparition de serres en bois et verre. Puis en 1714 Sébastien Vaillant construit la serre la plus ancienne pour « protéger » un pied de café envoyé à Louis XIV. Quelques temps plus tard, les intendants du Jardin, dont Buffon et Bernardin de Saint-Pierre édifient d’autres serres.

Début du XIXè siècle, Charles Rohault de Fleury, architecte du Muséum étudie les structures en verre et métal utilisées en Grande Bretagne et notamment pour les serres chaudes de Kew Gardens. De retour en France entre 1834 et 1836, il construit deux serres chauffées à la vapeur.

Entre 1881 et 1889, le premier jardin d’hiver du Muséum est érigé par Jules André. Puis dans les années 30, un autre jardin d’hiver construit par René Berger.

Après leur rénovation, les Grandes Serres c’est :

• La serre des forêts tropicales humides : une atmosphère chaude et humide.
• La serre des déserts et milieux arides : déserts des USA et du Mexique, des Andes, d’Afrique du Sud, de Madagascar, du Sahara
• La serre de Nouvelle-Calédonie : représente cinq milieux : la forêt humide, la forêt sèche, le maquis minier, la savane et la mangrove.
• La serre de l’Histoire des plantes : l’évolution des plantes est retracée depuis leur sortie de l’eau, voici 430 millions d’années, jusqu’à l’apparition des fleurs.

Une visite à faire en famille pour un dépaysement total à côté d’arbres de plus de 15 mètres de haut (à vue d’œil !!). Impressionnant.