Lundi 12 décembre, une journée magnifique en perspective : après plusieurs jours de pluie, la météo a décidé pour aujourd’hui de faire une trêve ! Ca tombe vraiment bien.
Rendez-vous à 10h10 gare Saint Lazare pour une journée « filles ». Dès l’arrivée de mon amie, direction un café boulevard Haussman pour se réchauffer de ce breuvage marron foncé qui brûle le gosier, dans un endroit typique parisien avec ses boiseries et ses serveurs « pingouin » en noir et blanc !
11h00, il s’agit peut être de se mettre en route pour envahir le « Bon Marché – Rive Gauche ». Nous empruntons la rue Tronchet, puis la rue Royale vers la place de la Concorde, quasi déserte en ce lundi fin de matinée. Paris se lève à peine… Nous traversons le pont de la Concorde face à l’Assemblée Nationale, descendons le boulevard St Germain, boulevard Raspail et là … au fait c’est par où le « Bon Marché » ? Avec un plan de fortune, nous réussissons à « tomber » dessus : il nous attend ses bras grands ouverts …
A peine la porte franchie, la magie opère instantanément : des décorations de Noël blanches assorties discrètes parsemées çà et là dans un ordre certainement très précis. Des senteurs parfumées magiques à chaque rayon. En une expression toute simple : le plaisir des sens. Nous passons d’un parfumeur à l’autre : Annick Goutal, Miller Harris, Memo… Stop … Je craque pour une bougie : leur classique « Lalibela ». Mon amie me fait découvrir « Diptyque » : que ça sent bon … un effluve tellement inhabituel.
Nous quittons à regret cet univers, qui émoustille les cloisons nasales, pour faire un tour du côté de la papeterie. Comment résister à la frénétique envie d’acheter (oui c’est mieux que voler finalement) des calepins de poche avec le tout petit crayon de bois agrémenté d’une perle bleue. Bon vite, fuyons tant qu’il est encore temps … Non, juste un tour vers les sacs à main : Furla, Vanessa Bruno, Marc Jacobs, Alexander McQueen (tiens, ils n’ont pas de prix ceux-là  ?!).
Non, nous ne pouvons quitter définitivement cet endroit sans faire une petite visite à la « Grande Epicerie », surtout que l’estomac nous rappelle à l’ordre ! Il est 14h30 et c’est presque un supplice d’errer parmi les étalages : je commence à baver ! Ici, vous trouvez tous les ingrédients du monde, ou presque… Vous savez on a toutes et tous un jour fait l’expérience de vouloir absolument faire cette recette précisément, même si deux, voire trois, ingrédients manquent à l’appel. A nous les exploits d’imagination pour tenter de remplacer l’introuvable. C’est qu’on n’habite pas forcément tous dans le 7ème !!! Ce qu’il faudrait c’est noter les ingrédients rares dont on pourrait avoir besoin et les acheter dans ces moments là . Mais çà c’est la vie de Oui Oui ou des Bisounours, au choix … La vraie vie c’est : plutôt qu’un vulgaire sandwich, nous optons pour un pain brioché fourré au jambon/emmental ou boudin blanc / pommes caramélisées.
Nous sortons enfin de notre repère et dégustons notre « en-cas » sur un banc dans le square juste en face. Un rayon de soleil nous accompagne et nous réchauffe le dos. Comme j’ai beaucoup de chance d’avoir une amie sublime, j’ai deux livres en cadeau : « je suis mort il y a vingt-cinq ans » de Jérôme Soligny et « Passagère du Silence » de Fabienne Verdier. Pour mieux digérer, nous voilà reparties vers une boutique Millessence et en route nous croisons « Chantelivre » : le paradis des livres pour enfants (avec quelques livres pour adultes également). Toute la collection de l’Ecole des Loisirs, des « pop up ». C’est difficile de quitter un tel endroit. Le chemin du retour nous appelle. Mais vite une petite halte chez « Ladurée » et ses célébrissimes macarons. Pour le plaisir des yeux seulement… Si, si nous avons réussi à résister ! Trop de monde et de touristes, pour être honnête !
Pas le temps, pour une dernière boisson, le train n’attendra pas… Quelle journée merveilleuse que je conserve dans ma mémoire. Un souvenir de la Concorde à l’heure bleue pour se quitter.
Ce n’est qu’un au revoir …
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Bonjour Sandrine
Merci Merci j’ai refait le chemin avec toi
Quelle belle journée qui restera dans un petit coin de notre mémoire et j’ai encore en ce moment la bougie Miller Harris (Géranium Bourbon) qui brûle près de moi comme tous les soirs
Je t’embrasse très très fort en attendant notre prochaine journée printanière parisienne !!!!