
C’était un doux soir de mars Je ne tenais plus sur place Les lumières se sont éteintes Il était là sans feintes

C’était un doux soir de mars Je ne tenais plus sur place Les lumières se sont éteintes Il était là sans feintes
Je ne veux pas d’un bonnet Qui me donne un air benet C’est vraiment pour protéger Des insectes indiscrets
Pour quelques pigments encore Couleur valeur que d’efforts Atteindre c’est impossible Car tout est perfectible
De la plume d’un oiseau Qui caresse ma peau De la chaleur du soleil Qui réchauffe mes oreilles
D’abord un peu de vodka Un zest de citron vert Du cointreau fera l’affaire Jus d’airelle achèvera
Des personnages inquiétants Des lieux époustouflants Des repères inexistants Aucune notion du temps
Le cèdre majestueux Bois délicat odorant Un grand arbre tortueux Au feuillage persistant
Un amour de demoiselle Aussi câline que fidèle Amourachée d’un clochard Beau parleur un peu roublard
Le plus grand musée du monde Lieu d’adoption de la Joconde Aussi le plus visité Mêlant art et antiquités
C’est deux jeunes amoureux Se promenant tous les deux Près d’un château de l’enfer Demeure d’une sorcière