Une amie a plusieurs fois évoqué La nuit de feu d’Éric-Emmanuel Schmitt. Intriguée, je l’ai acheté et … Formidable !
Éric-Emmanuel Schmitt, 57 ans, est un dramaturge, nouvelliste, romancier et réalisateur franco-belge, traduit en 45 langues et joué dans plus de 50 pays.
Il fait khâgne, l’École normale supérieure et devient agrégé de philosophie. Puis il enseigne dans différents lycées et universités.
En 1989, le 4 février, plus précisément, il se retrouve tout seul, perdu lors d’une expédition au Sahara dans le Hoggar. Il est témoin alors d’une chose extraordinaire et désormais pour lui, « Tout est justifié ». Depuis, il passe à l’écriture. C’est cette expérience unique qu’il nous fait partager dans La nuit de feu, dont voici un court extrait :
« Je manifestais moins d’impatience. Ma conception du voyage avait changé : la destination importe moins que l’abandon. Partir, ce n’est pas chercher, c’est tout quitter, proches, voisins, habitudes, désirs, opinions, soi-même. Partir n’a d’autre but que de se livrer à l’inconnu, à l’imprévu, à l’infini des possibles, voire même à l’impossible. Partir consiste à perdre ses repères, la maîtrise, l’illusion de savoir et à creuser en soi une disposition hospitalière qui permet à l’exceptionnel de surgir. Le véritable voyageur reste sans bagage et sans but. »
De ses nombreuses pièces de théâtre, j’avais eu la chance d’aller voir Oscar et la Dame rose avec Anny Duperey et aussi le film Odette Toulemonde.
À lire et découvrir. Je ne vais pas en rester là  !
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