La vie est un long voyage Où il fait bon quelquefois De juste poser bagages A l’abri d’un doux chez soi

La vie est un long voyage Où il fait bon quelquefois De juste poser bagages A l’abri d’un doux chez soi
Se battre ostensiblement Gagner subrepticement Quelque pouvoir absolu Un zeste d’espoir perdu
Oui la foule est en délire La rage va-t-elle suffire Intense concentration Les muscles sont en action
Que de couleurs magnifiques Que de rêves fantastiques Dialogues fantasmagoriques Pour une histoire magique
Il fait tellement chaud ce soir La terrasse de café M’appelle en instantané Pour m’inviter à m’asseoir
Alignés en rang d’oignons Tout blancs les petits avions Virevoltent au gré des vents De l’air chaud et ascendant
Une très légère brise Quelques notes de piano Quelques rêveries suffisent Pour découvrir le repos
Vierzon train à l’horizon Austerlitz nous descendons Rue Faubourg Montmartre direction Resto Chartier nous dînons
Comme le râle d’un chat Qui vient de perdre sa voix Le musicien aux abois Retient son souffle à la fois
Comme une pierre précieuse Scintille de mille feux Arborant tes yeux bleus Toi ma source merveilleuse