Libre dans ma tête nage Loin de la terre sauvage L’âme au-dessus des nuages Éblouie par un mirage

Libre dans ma tête nage Loin de la terre sauvage L’âme au-dessus des nuages Éblouie par un mirage
Eternelle turpitude Qui entraîne lassitude Et aussi de l’inquiétude Egarée en vastitude
Elles s’immiscent le soir Elles trottent dans le noir Pour une nuit sans espoir Une journée de cafard
Je me lève et suis heureuse Aujourd’hui je suis rêveuse Les pensées les plus douces Me parviendront de tous
Les lumières s’éteignent La salle retient son souffle Les danseuses se camouflent Pour s’encourager s’étreignent
Une première vie pour grandir Avec les siens main dans la main Des parents pour bien s’épanouir Cueillir de superbes lendemains
Assis derrière sa toile La tête dans les étoiles Il cherche l’inspiration Dans son imagination
Je nettoie la cheminée Je surveille les cerisiers Je protège les pommiers Je traite les rosiers J’hume les lavandiers
L’écureuil dans son sapin Savoure son bout de pain Observe d’un œil taquin Son plus ancien voisin
Un ronronnement lascif Inlassablement passif Le ventre velours offert Le va et vient des serres