Ce qui m’a d’abord plu dans le livre de Rachel Johnson c’est la couverture. Un dessin un peu naïf avec des maisons colorées entourant un jardin. Puis le titre très évocateur et alléchant : « Le diable vit à Notting Hill ».
Une écriture facile, un style amusant pour une histoire de copines Clare et Mimi dans un quartier huppé de Londres dont la vie va être bouleversée par l’arrivée d’un milliardaire américain. Un méli mélo d’aventures extra conjugales, de potins de quartier, de vies de famille, de vies professionnelles. Un livre idéal pour les vacances, pour décompresser après une journée de travail, pour rire ou parfois grincer des dents.
Un petit extrait :
« Je ne fais pas partie de ce gang. Depuis que nous avons emménagé ici, les prix de l’immobilier se sont envolés, nous laissant Ralph et moi sur la piste d’atterrissage, légèrement ahuris.
En fait, Ralph est propriétaire de la maison. Il l’a héritée de son père Peregrine qui l’avait achetée au noir dans les années 60 (une histoire compliquée de droits de succession et de plus-values qui me passe au-dessus de la tête). En douze ans son prix a été multiplié par 30 ce qui me dépasse aussi.
Maintenant j’adore ce fichu quartier, ce qui pose comme un problème.
Je suis totalement impliquée. La maison donne sur le square privé, ce que j’adore. J’ai l’impression de vivre éternellement dans une villa de vacances avec des amies au même diapason que moi, si ce n’est que nous nous partageons des tâches différentes. Pas question d’aller, chacune à notre tour, faire le marché, la cuisine ou surveiller les enfants à la piscine. En revanche, renouveler les copeaux de bois sous les balançoires, fournir le vin chaud et bien sûr organique et les zakouskis pour la Nuit du feu de joie font partie de notre travail. Je dois avouer que Ralph a surnommé Lonsdale Gardens « Verdun ». Explication : on se bat à mort pour chaque centimètre carré de terrain et nous prenons des positions tranchées pour des questions aussi vitales … que la réimplantation du bac à compost ».