J’avais adoré Le diable s’habille en Prada. Donc tout naturellement, lorsque Vengeance en Prada de Laura Weisberger est sorti, j’ai un peu hésité … puis je me suis lancée !
Laura Weisberger est née le 28 mars 1977 en pennsylvanie. Son premier roman Le diable s’habille en Prada, sorti en 2003 puis adapté au cinéma en 2006, a connu un succès mondial. Son diplôme de l’université de Cornell à New York, elle fait le tour du monde, son sac à dos sur l’épaule. Puis, elle s’installe à Manhattan et devient assistante d’Anna Wintour, rédactrice en chef de Vogue US. Entre les deux, elle a publié People or not people, Sexe, diamants et plus si affinités et Stiletto Blues que j’ai lus. Chaque fois, la décontraction du style m’amuse, me détend. C’est comme une soirée entre filles avec une bouteille de chablis. Tout pareil !
Vengeance en Prada, c’est bien la suite. J’ai retrouvé Andréa, Andy pour les intimes, dix années plus tard, à la veille de son mariage, toujours hantée par Miranda Priestly. Elle a monté sa propre boite avec une associée et ça marche du tonnerre. Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes, sauf que …
Chut … un extrait pour le fun :
« - Prête ? lui chuchota son père à l’oreille, et cette voix la ramena à la réalité.
Elle prit une profonde inspiration. Max m’aime, songea-t-elle. Et je l’aime moi aussi. Ils avaient attendu trois ans pour se marier parce que Andy avait insisté. Elle n’avait pas l’heur de plaire à sa belle-mère ? Une ex de Max jetait une ombre au tableau ? Et alors ? Ce n’étaient que des détails …
Andy contempla ses amis, sa famille, ses collègues et connaissances, et refoula tous ses doutes. Elle se concentra sur Max, rayonnant de fierté devant l’autel, et se dit que tout irait bien. Elle prit de nouveau une profonde inspiration, redressa les épaules bien en arrière, se répéta une fois de plus qu’elle faisait ce qu’il fallait. Et elle commença à marcher. »
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