Charles Nodier | Entre nous … et les autres !

Charles Nodier

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Parfois dans sa vie on fait des rencontres attentives à ce que l’on aime particulièrement. Et ça m’est arrivé avec une édition à tirage limité à 200 exemplaires du Dernier Chapitre de mon Roman de Charles Nodier.  Ouvrage n° 193 imprimé en 1895 par l’imprimerie Lahure pour Léon Conquet, libraire-éditeur  de la fin du 19ème siècle, avec 33 illustrations de Louis Morin (aquarelles).

Une pépite que j’ai eu plaisir à lire d’une seule traite un soir devant mon feu de cheminée. Des instants d’exception à vivre. De ceux où je me dis que la vie finalement vaut d’être vécue.

Quelques mots sur l’auteur Charles Nodier (1780 – 1844), un écrivain, romancier et académicien français qui a activement participé au mouvement romantique. Enfant, il montre des facilités pour la littérature et les lettres anciennes. Il est également passionné d’entomologie, de géologie et de botanique. Au service la Révolution Française (il a prononcé un discours patriotique dès 11 ans au Club des Jacobins), il se sent proche des royalistes, libéraux et républicains. Tout sauf le despotisme.

En 1800, tout en occupant le poste de bibliothécaire, il publie son premier essai, les Pensées de Shakespeare, édité à 12 exemplaires. En 1802, place à son premier roman Stella ou les proscrits, et l’année suivante c’est celle du Dernier Chapitre de mon roman et du Peintre de Salzbourg, sans grand succès. Mais il continue sa carrière littéraire.

En 1814, il est décoré de l’ordre du Lys par Louis XVIII qui lui confère également la Légion d’honneur 8 ans plus tard.

Il publie des articles au Journal des Débats, au Drapeau Blanc puis Archives de la littérature et des arts et La Quotidienne.

En 1824, il est nommé bibliothécaire du comte d’Artois, futur Charles X, à l’Arsenal. Il tient un salon littéraire, le « Cénacle » et fait la promotion du romantisme. S’y côtoient les plus grands : Alexandre Dumas, Lamartine, Victor Hugo.

En 1833, il est élu à l’Académie française. En 1834, il fonde le Bulletin du bibliophile avec le libraire Techener. Il y donne des notices jusqu’en 1843.

 

En 1844 il s’éteint à l’âge de 63 ans. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise, tout proche d’oû repose Honoré de Balzac également.

 

Quel bonheur de lire ce roman. Une expression française comme on en lit plus ou que des classiques. D’ailleurs, je ne l’ai pas lâché parce qu’une fois dans l’histoire, le style, il faut continuer. Le cerveau prend vite l’habitude des belles choses.

Beaucoup de facétie dans cette histoire, nous en plein romantisme et le jeu du marivaudage n’est jamais bien loin …

 

Pour vous les premières lignes :

 

« Oui, mon cher, me voilà marié, et très marié ! Que veux-tu ? Le plaisir s’use, la jeunesse se passe, les dettes s’accumulent. On se désabuse des pompes du monde, on sent la nécessité de faire une fin, et on se fixe par raison. »

 

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