Elric | Entre nous … et les autres !

Elric

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Heureusement que j’ai une fille … eh oui, encore un livre recommandé par elle ? Enfin, elle a acheté le livre mais ne l’a pas encore lu. Et elle me l’a prêté et ça donne ceci : TROP BIEN !!!!!

J’arrête tout de suite le teasing et dévoile tout ! Il s’agit d’Elric des Dragons de Michael John Moorcock.

Alors là comme ça … mais à lire ABSOLUMENT !

Michael John Moorcock est un auteur britannique de romans fantastiques, fantasy et science-fiction, né en 1939. Il crée Elric de Melniboné au début des années 1960. L’écrivain devient directeur de la  revue New Worlds en 1964. Il va également collaborer avec le groupe Hawkwind.
Au cours d’interviews, il dévoile son engagement féministe et rejoint le mouvement américain dans les années 60 et 70 (droit à l’avortement, mouvement des droits civiques, liberté d’expression).

Elric des Dragons a été écrit en 1972 (premier tome du cycle d’Elric). Brièvement, c’est l’histoire d’Elric, empereur de l’île de Melniboné, albinos et sorcier mais de santé fragile. Très différent de ses compatriotes cruels et avides de plaisirs, avec sa douceur et sa rêverie et surtout en s’adaptant, il apprend à lutter contre son cousin Yyrkoon et …

 

 

Michael_Moorcock

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici les premières lignes :

« Un teint d’une pâleur mortelle. De longs cheveux d’une blancheur laiteuse, qui tombent plus bas que les épaules. Des yeux en amande, de tristes yeux couleur de rubis, dans un beau et long visage. Deux fines mains de cette même blancheur cadavérique, qui émergent des manches vagues d’une robe jaune pour reposer sur les bras d’un fauteuil en rubis massif.
Les yeux pourpres sont inquiets. Parfois une main se lève pour palper le heaume léger qui recouvre les boucles blanches : un heaume fait d’alliage verdâtre moulé dans l’attitude d’un dragon qui prend son envol. Cette main qui caresse distraitement la couronne impériale s’orne d’un anneau sur lequel est montée cette pierre rare d’Actorios, dont le noyau parfois s’esquisse puis s’estompe, aussi insaisissable que la volute de fumée, aussi impétueux dans sa prison de pierre que le jeune albinos sur son Trône de Rubis.
Le regard du roi parcourt la longue volée de l’escalier de quartz et se pose enfin sur le lieu des ébats de sa cour. Les danses y sont gracieuses, les conversations si courtoises, qu’il pourrait se croire dans une cour de fantômes. Son esprit est la proie de problèmes infinis, et c’est cela même qui différencie le roi de la majorité de ses sujets, car ces sujets ne sont pas des êtres humains. »

 

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