Que dire de cette petite curiosité au titre évocateur et mystérieux à la fois : La Grammairienne et la Petite Sorcière d’Alain Bonnand ?
Une douce lecture sur une terrasse ensoleillée en ce début de saison d’automne, un voyage enchanteur au pays des mots choisis, une invitation à l’imagination, de la poésie à chaque page. Voici, et j’en oublie, ce que m’inspire la lecture de cette trop courte parenthèse.
Alain Bonnand, né en 1958, et déjà 11 livres à son actif. Merci pour ces quelques heures de sérénité et générosité dans le silence, ou presque.
Un extrait pour vous convaincre de le lire ? Est-ce vraiment utile ? Vous n’êtes pas encore sur le point d’acheter ce livre et de vous plonger dans ses pages enchanteresses ?
« Chère Madame, je m’aperçois, votre petit nez, qu’un de mes amis, David di Nota, écrit des livres tout exprès pour vous : Apologie du plaisir absolu, Petit traité des élégances, Festivité locale … Sa collaboration vous irait mieux que la mienne. Est-ce que je peux vous adresser à lui ?
Votre visage apparaît en haut de vos courriels, en médaillon. (L’époque est entremetteuse, méfions-nous ! il n’y aura bientôt plus, à force d’électronique, ni secret ni hasard.)
Vous voir insister est bien agréable mais, vraiment, je ne veux pas être sujet d’étude. Dirigez donc vos travaux vers mon jeune ami di Nota ; il est publié dans l’Infini, vous n’y perdrez pas.
Et puis Apologie du plaisir absolu, livre idéal – livre que j’aurais voulu écrire si je n’écrivais déjà les livres que j’écris. (L’ouvrage est manquant ; j’essaie de trouver en ancien, pour vous l’offrir, un plus bel exemplaire que celui que je possède.) »