L’arbre aux haricots de Barbara Kingsolver | Entre nous … et les autres !

L’arbre aux haricots de Barbara Kingsolver

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J’avais très envie de vous faire partager une très belle rencontre … Le livre de Barbara Kingsolver L’arbre aux haricots.

Dès les premières pages, je me suis retrouvée happée par cette histoire, un peu comme un road movie. Une histoire mêlant l’amour, l’amitié et les belles rencontres que tout un chacun peut faire sur sa propre route. Juste, il ne faut pas passer à côté !

 

 

 

 

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Barbara Kingsolver, 62 ans, est un écrivain américain formidable. Ses romans, essais, nouvelles, poèmes sont chaque fois au centre de la justice sociale et de la biodiversité. Je n’ai qu’une hâte c’est lire une autre de ses histoires …

L’arbre aux haricots, c’est l’histoire de Taylor Greer, une jeune femme qui fuit le Kentucky sur un coup de tête, se retrouve avec une petite indienne à l’arrière de sa vieille voiture pour atterrir à Tucson dans l’Arizona dans un drôle de garage.

On pleure, on rit avec beaucoup de délicatesse.

Quelques lignes :

« L’idée de mettre de l’air dans un pneu me rend malade. Et ça depuis le jour où j’ai vu un pneu de tracteur exploser et expédier le père de Newt au sommet de la pancarte Standard Oil. C’est la stricte vérité. Le pauvre homme s’est bel et bien retrouvé coincé sur sa pancarte. Le temps que Norman Strick coure au palais de justice et siffle le rassemblement des pompiers volontaires, environ dix-neuf personnes se trouvaient sur les lieux. Les pompiers ont fini par arriver avec leur échelle et ils ont descendu le père Hardbine. Il n’était pas mort mais il était devenu sourd et il n’a plus jamais été le même par la suite. On a dit qu’il avait trop gonflé le pneu.
Newt Hardbine n’était pas mon ami. Juste un de ces grands dadais qui avaient redoublé toutes les classes au moins une fois et se retrouvaient en sixième à presque vingt ans. Il était assis au fond de la classe et passait son temps à me tirer des petites boulettes de papier mâchouillé dans les cheveux. Mais le jour où j’ai vu son père à califourchon sur la pancarte comme une vieille salopette jetée sur une haie, je me suis dit qu’il était bien mal parti dans la vie, et il m’a fait de la peine. Avant cet instant précis, je crois que je n’avais jamais vraiment pensé à l’avenir. »

 

 

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