Lorsqu’une amie m’a parlé de ce livre, j’étais intriguée et hop, je suis allée dans la foulée l’acheter. Même la caissière de la Fnac m’en a dit le plus grand bien ! Mémé dans les orties d’Aurélie Valognes, rien que le titre !
J’adore lire dans le métro, le temps passe plus vite et je ne suis pas distraite. J’adore cette sensation de lire entourée de tout ce monde pressé, stressé, angoissé ou joyeux, généreux, merveilleux. Une palette incroyable d’émotions, d’odeurs, de bruits, de regards … C’est dans cette ambiance particulière que j’ai démarré Mémé dans les orties. J’aime avant tout commencer avec le premier roman de tout auteur et ensuite les découvrir, dans l’ordre chronologique de leur écriture, les suivants. Dès les premières pages, j’étais conquise. Le style rapide, efficace ; le format aux chapitres courts qui permet de « encore un chapitre, j’ai le temps » ; et l’histoire. Quelle fabuleuse histoire que celle de Ferdinand, Ferdinand Brun, 83 ans. Pour une fois, je n’ai pas envie de faire le pitch, ce serait gâcher la surprise des émotions qui s’enchainent tout au long des 250 pages. J’ai ri, j’ai pleuré. j’ai même été révoltée parfois. Toute cette palette dans un seul livre. J’étais tellement mélancolique de l’avoir terminé. J’ai relu les dernières pages plusieurs fois …
Aurélie Valognes, quelle belle rencontre littéraire ! Tout a débuté en 2014 grâce à l’autoédition, puis chez Michel Lafon avec le succès et la traduction dans plusieurs pays de Mémé dans les orties. La version éditée en livre de poche en 2016 sera un best-seller. Depuis, elle enchaine les titres que je vais dévorer tour à tour et dont je vous parlerai ensuite, promis !
Le classique, les premières lignes pour vous donner l’envie :
« Avachi sur sa valise, Ferdinand Brun, quatre-vingt-trois ans, contemple, impuissant, son appartement, qu’il quitte pour toujours. Lui qui déteste les déménagements. Lui qui déteste la vie en communauté. Lui qui déteste les gens. Comment en est-il arrivé là ?
Son coeur se serre.
Il inspire profondément : l’odeur de naphtaline emplit ses narines. Le parfum familier l’apaise immédiatement. Cette odeur va lui manquer, le papier peint marron à grosses fleurs aussi, même s’il na l’a jamais aimé.
Il est habitué à toutes ces choses. Ses meubles sous bâche. Ses livres rangés dans des sacs plastiques. A l’abri de la poussière. Du temps. De la vie. Cela fait des années que Ferdinand habite reclus, sans famille, sans ami. Il l’a cherché en un sens. Tout au long de son existence, il a fait ses choix, seul. Rarement les bons. Toujours dictés par des rancoeurs ou des pulsions. Il n’a cependant jamais changé de cap, ni montré qu’il avait tort. Ses faiblesses, ses erreurs, ou juste ses sentiments, il les a toujours gardés pour lui. Un vrai Bélier, comme disait sa grand-mère. »
A LIRE ABSOLUMENT !
Vous souhaitez rencontrer Aurélie Valognes, en chair et en os ? Elle participe à des salons du livre :
- Les 9 et 10 juin à Vannes dans le Morbihan
- Les 23 et 24 juin à Saint Maur des Fossés en Ile de France