Venise n’est pas en Italie d’Ivan Calbérac | Entre nous … et les autres !

Venise n’est pas en Italie d’Ivan Calbérac

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Une amie m’a prêté ce livre Venise n’est pas en Italie d’Ivan Calbérac en me disant qu’elle avait vraiment beaucoup ri.

J’ai débuté tranquillement dans le métro les premières lignes et … oui ! Je confirme, on rit beaucoup. Un style direct, avec une multitude de références qui font écho et c’est drôle.

C’est l’histoire d’Emile, 15 ans, issu d’une famille pas vraie, qui s’embarque pour un voyage pas possible jusqu’à Venise pour vivre son premier amour.

FABULEUX !

 

 

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Ivan Calbérac, 47 ans, est un réalisateur, scénariste, producteur et écrivain français. Une maîtrise en mathématiques et un DESS de droit et gestion de la communication audiovisuelle en poche. Il suit une formation de comédien et débute sur les planches. Puis, il écrit et réalise son premier court métrage Trop de chance. Il écrit aussi pour la télévision et s’embarque pour le cinéma avec Irène en 2002. S’enchaînent alors les succès !

Un petit extrait :

« Lundi 12 mars
On était en train de déjeuner tous les deux, assis face à face. Elle m’avait fait des radis avec du beurre et du sel, et des escalopes de dinde aux champignons avec du riz, j’adore, c’est un de mes plats préférés. On ne parlait pas. Moi je pensais à une fille que je ne connaissais pas, que j’avais entendue dans la cour du lycée raconter qu’elle écrivait un journal intime. Ca m’avait marqué. En mangeant mon escalope, j’ai soudainement lancé à Maman, comme ça, sorti de nulle part, que les gens qui écrivaient des journaux intimes, ils donnaient trop d’importance à leur vie. Ma mère m’a regardé et m’a répondu avec une douceur inhabituelle que si je n’accordais pas d’importance à ma vie, qui le ferait ? Je me suis senti bête, ma mère, elle ne parle pas trop, c’est loin d’être une intello, mais là, je dois dire qu’elle m’a scotché. Alors mercredi dernier, comme l’après-midi on n’a pas cours, je suis allé rue Dorée, dans la librairie Soret, et j’ai acheté ce beau cahier sur lequel je suis en train d’écrire avec mon stylo-plume Waterman et ses cartouches d’encre qui finissent toujours par fuir et vous en foutre plein les doigts. Paraît pourtant que ce sont les meilleurs stylos-plume, les Waterman. Sauf les Montblanc, mais c’est plus le même registre, il y a de quoi s’acheter un scooter à la place du stylo, puis je suis sûr qu’ils finissent par fuir aussi, même si ça met plus longtemps. »

Si vous voulez passer un bon moment et repenser à votre adolescence un peu pourrie par endroit, lisez-moi ce formidable roman !

 

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