Ma « première rencontre » avec Edvard Munch (1863 – 1944) remonte à … fin juin 2010 à la Pinacothèque de Paris. J’étais alors à la fois fascinée et terrorisée par ses peintures. « Le Cri » est particulièrement perturbant.
Notre deuxième rendez-vous au Centre Pompidou …
 a été beaucoup plus doux et serein. Mais la fascination est demeurée intacte. J’ai été séduite.
Chaque pièce de l’exposition évoque un thème particulier et montre un artiste complet : peintre, photographe, cinéaste amateur.
Edvard Munch réalise souvent plusieurs versions de ses toiles, notamment de « Vampire », « Jeunes filles sur le Pont », « l’enfant malade », « le Baiser ». La première pièce montre un tableau de chaque et la deuxième une autre version des mêmes thèmes à la même place. C’est très fort pour l’esprit qui tout de suite a un sentiment de « déjà vu » et troublé fait demi tour pour s’en assurer ! Mon préféré : « Le Baiser » dans ses tons de bleu et vert.
La série de « Femme en pleurs » à la fois en photographie, au crayon, à la peinture, en sculpture est unique. Celle de la chambre verte, bouleversante ! On se croirait spectateur au milieu de la scène.
Il aime aussi les autoportraits en peinture, en photographie comme témoin du temps qui passe.
Enfin, ses troubles de la vision ont engendré une série de dessins et peintures illustrant la vision de son œil malade : très intéressant.
Bon j’arrête là autrement vous n’aurez plus le plaisir de la découverte.
Le petit plus : une vue de Paris exquise. Allez-y en fin de journée, le coucher de soleil sur les toits de Paris avec de gauche à droite : la Tour Eiffel, la Défense et le Sacré Cœur vaut le détour.