Je vais vous parler d’un livre d’un auteur japonais : « Un cri d’amour au centre du monde » de Kyoichi Katayama, né en 1959. Vendu à près de 3 500 000 exemplaires, ce roman a été adapté en manga puis en film.
Aki et Sakutaro font connaissance au collège. Au fil des années, leur amitié fait place à un amour pur et intense de l’adolescence. Mais Aki est rattrapée par la maladie. La leucémie aura raison de leur histoire d’amour. Ce livre retrace les moments intenses qu’ils ont vécu ensemble jusqu’au pèlerinage que Sakutaro entreprend avec les parents d’Aki jusqu’en Australie pour disperser pour exaucer un vœu de l’adolescente.
Une histoire poignante qui tente de répondre aux questions existentielles telles que « Qu’advient-il de l’amour quand l’autre meure ? », « Comment gérer la souffrance ? », « Peut-on aimer de nouveau ? »
Un extrait du début du livre :
« Nous rentrions chaque jour ensemble à la fin des cours. Nous parcourions le chemin de l’école à la maison à pas lents sans nous presser. Parfois nous faisions un grand détour pour nous laisser plus de temps encore. Malgré cela, le moment de nous séparer survenait toujours trop tôt. C’est étrange. Un chemin que nous faisons seul nous semble long et ennuyeux. Si nous parcourons ce même chemin à deux, en discutant, nous voudrions qu’il se poursuive indéfiniment. Même le cartable, chargé de livres et de dictionnaires, nous semble léger.
Il en va peut-être ainsi de notre vie, ai-je pensé de longues années après. Une vie menée dans la solitude est une vie longue et ennuyeuse. Lorsque nous la menons à deux, le moment de nous séparer survient sans que nous ayons vu le temps passer. »