Peste et Choléra | Entre nous … et les autres !

Peste et Choléra

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En allant à ma médiathèque préférée, je demande à ma bibliothécaire préférée de me conseiller un livre. C’est comme ça que j’ai découvert Peste et Choléra de Patrick Deville.

C’est l’histoire passionnante et prenante d’Alexandre Yersin : un suisse qui a quitté l’Allemagne pour rejoindre la France et l’équipe de l’Institut Pasteur, comment il a découvert et vaincu le bacille de la peste, rejoint les Messageries Maritimes, la cartographie, la médecine, l’ethnologie, l’agriculture, l’arboriculture, l’élevage, la mécanique, la photographie, l’aviation, la physique, l’électricité, l’astronomie. Son séjour de 5à ans en Asie et son havre de paix au Vietnam à Nha Trang.

Une fabuleuse épopée. Je me demande encore comment un seul homme a pu vivre autant de vies en une seule. Être à ce point le précurseur de tant de choses et pour autant demeurer dans le plus parfait anonymat.

 

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Patrick Deville, né le 14 décembre 1957, est un écrivain français. Il étudie la littérature comparée et la philosophie à Nantes. Puis il fait des séjours au Moyen-Orient, Nigéria et Algérie. Il enchaîne avec Cuba et l’Uruguay. Il crée en 1996 le « prix de la jeune littérature latino-américaine »et la revue Meet de la Maison des écrivains étrangers et des traducteurs de Saint Nazaire. Avec Peste et Choléra, il reçoit différents prix littéraire : prix du roman Fnac, prix Femina et prix des prix littéraires.

Un style particulier, une écriture magnifique à laquelle il fut s’accrocher pour vivre cet extraordinaire voyage dont voici les toutes premières lignes :

« La vieille main tavelée au pouce fendu écarte un voilage de pongé. Après la nuit d’insomnie, le vermeil de l’aube, la glorieuse cymbale. La chambre d’hôtel blanc neige et or pâle. Au loin la lumière à croisillons de la grande tour en fer derrière un peu de brume. En bas les arbres très verts du square Boucicaut. La ville est calme dans le printemps guerrier. Envahie par les réfugiés. Tous ceux-là qui pensaient que leur vie était de ne pas bouger. La vieille main lâche la crémone et saisit la poignée de la valise. Six étages plus bas, Yersin franchit le tambour de bois verni et de cuivre jaune. Un voiturier en habit referme sur lui la portière du taxi. Yersin ne fuit pas. Il n’a jamais fui. Ce vol, il l’a réservé des mois plus tôt dans une agence de Saigon. »

 

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